Voici le célèbre passage biblique où Eve et Adam croquent le fruit défendu.

Bien entendu, ce n’était pas une pomme…

« Au fil des années le fruit défendu est devenu une pomme, à cause d’une erreur de traduction au V siècle. « En latin, pomum représente le fruit en général , et malum la pomme. La pomme, le mal, le rapprochement allait presque de soi… »

In Archives des anges, Nil éditions, diffusion Seuil. Alix de Saint André cite Jean-Baptiste de Vilmorin dans « Le Jardin des hommes » Le Pré aux Clercs.

 Le fruit défendu de l’arbre de la connaissance du bien et du mal dans le récit du Livre de la Genèse est assimilé à la pomme d’Adam dans la tradition chrétienne mais à la figue dans la tradition juive

Lise Wajeman, La parole d’Adam, le corps d’Eve : le péché originel au XVIe siècle, Librairie Droz, , p. 59 –

https://fr.wikipedia.org/wiki/Figue#cite_ref-4

Cela étant dit, quelle importance ? Une pomme, une figue, pourquoi pas une orange… La liste peut est longue, mais là aussi, le détail a une extrême importance. Ce qui va suivre est une lecture de ces versets bibliques mais sous les perspectives cumulées de la biologie (Ovule) et bien sur de l’invariance de rotation (IPR). Le résultat sur l’image conduira au Sens.

1 / Le chapitre III commence et je continue avec l’Humain sous sa forme la plus primitive: Celle de l’Ovule. A ce niveau de lecture, Adam et Eve sont toujours soumis à l’Ordre de Dieu qui est une IPR.

2 / Derrière l’Ovule….

3 / …se trouve l’architecture de l’IPR.

4 / La question de la désobéissance arrive et la figue est mordue. La première conséquence, je ne la recherche pas, dans un premier temps, sur le fruit mais sur la structuration de l’ IPR sous-jacente. En effet, la coque enveloppant le contenu (l’Ordre) ne produit donc plus l’IPR car la limite est franchie.

…en d’autres termes, voici ce qui se passe :

1 / Ci-dessous, il s’agit de l’IPR et non pas de l‘ovule.

2 / Si Adam et Eve désobéissent, ils vont donc « croquer » dans la coque illustrant l’Ordre à ne pas franchir.

3/ La Bible superposent alors toutes ces données : IPR+ORDRE+FRUIT+MATH+IMAGE… et c’est ce qui peut peut-être rendre le sens global difficile à lire.

4 / Croquer le fruit = c’est donc briser la coque IPR

5 / Maintenant, les éléments sont donc rassemblés pour y rechercher la sous-structure les reliant.

  1. La Bible avec l’élément « Figue » ( L’Ordre )

  2. La Biologie avec l’élément « Ovule » ( L’Humain)

  3. Les Mathématiques avec l’IPR. ( L’Image )

Le premier constat renforce bien le choix de la figue, lorsqu’on la coupe en deux, elle montre une certaine similitude avec l’image d’un embryon de 6 jours. La figue permet donc la fusion des éléments 1,2,3 dans une seule identité: Le fruit.

6 / Résultat : « Croquer le fruit » engendre visuellement une égalité de sens entre « désobéir à l’Ordre » et « l’image du fruit croqué ».

COMMENTAIRE :

A ce stade, le troisième sens constitué par l’ovule reste avec sa coque entière. En effet, celui-ci n’a jamais de « trou » sur son enveloppe lors de sa migration dans le corps de la femme, se pourrait-il qu’il y ait alors un problème de cohérence visuelle ?

La Bible corrige ce problème car la première limite donnée par Dieu

« ne mange pas » est instantanément remplacée par une autre

« tu es maintenant mortel » . La première coque brisée est remplacée par une autre.

Le trou se comble donc instantanément, cet ovule clos représente alors l’une des caractéristiques principales de l’humain, c’est à dire être mortel dès le début de son histoire.

7 / Une forme d’IPR ( L’Ordre sans exception – « ne mange pas » )

est remplacée

par une autre IPR ( Loi sans exception – « la mort » ).

 

8 / Final : Tous les humains sont désormais mortels dès le début de leur histoire. C’est désormais une règle sans exception.

La Bible cible bien la figue et non une pomme. Le figuier est maintenant bien enraciné et sa participation à l’enquête du verset 25 du second chapitre de la Genèse (volontairement resté en attente)

Sa place est prépondérante car ce figuier va fournir la solution à cette nudité et à la sous-structure qui, bien évidemment, l’accompagne.

2.25    Ils étaient nus tous deux, l’homme et sa femme, sans en avoir honte.