Si les fonctions, cellules et produits constituent une part essentielle du chapitre IV, une attention toute particulière doit être posée sur le verset 17 car il introduit un nouvel acteur : Les structures.

Évidemment, elles se trouvent au sein de l’organisme en développement.

Le nom « Hénoch » (Bible) renseigne donc 2 sens:

  • la filiation temporelle (« fils de »)

  • la structure décrite par un espace (« Ville »)

Si j’observe une structure comme le coeur et par conséquent sa fonction essentielle de pomper le sang dans l’organisme entier, celui-ci est une structure qui est le résultat du travail commun de toutes les cellules s’étant déclarées « cellules cardiaque ».

Le mot « coeur » (organe)  renvoie donc vers 2 domaines totalement imbriqués l’un dans l’autre :

  • la filiation des cellules de la même souche (Temps)

  • et la structure (Organe)

« Deuxième condition nécessaire au fonctionnement d’un système vivant : l’existence d’une hiérarchie, tant dans les structures que dans leurs fonctions

…Troisième condition de fonctionnement : l’existence d’une spécialisation fonctionnelle. Lorsque l’organisme grandit et se développe, un ensemble de cellules s’associe en tissu, qui exerce une fonction bien déterminée. Et ces tissus se regroupent ensuite pour remplir une fonction physiologique …Ainsi, l’élasticité de la paroi des bronches …résulte de l’association de tissus dont les cellules ont les mêmes propriétés de structure

  1. Invariance de la fonction physiologique,
  2. hiérarchies fonctionnelles et structurales,
  3. spécialisation fonctionnelle

sont trois conditions dont il faut tenir compte pour aborder les mécanismes intégrés d’un organisme en développement. »

« Des échelles différentes : Cellules, tissus, organes : la hiérarchie des structures et celles des fonctions qu’elles assurent dépendent l’une de l’autre

Mais si les structures s’organisent dans l’espace……

les fonctions, elles, s’enchaînent dans le temps »

Professeur Gilbert Chauvet. Article de Science et Vie N°210

La fin du chapitre IV de termine alors sur un mystère :

Pourquoi avoir utilisé 2 verbes : Enfanter et Engendrer ?

La fin du chapitre IV de termine alors sur un mystère :

Pourquoi avoir utilisé 2 verbes : Enfanter et Engendrer ?

Le chapitre V prend la suite et il ne reste plus que le verbe « engendrer ».

Ce chapitre est important car il résume la lignée d’Adam… donc la première cellule jusqu’à Noé.

« La racine Yalad (youd-lamed-dalet) signifie «enfanter» lorsque l’on parle de la mère, «engendrer» lorsque l’on parle du père, et cela signifie «les engendrements» de génération en génération.

Le récit historique de la Torah suit l’histoire de l’homme. Et à travers l’histoire de l’homme, elle l’illustre par un certain nombre d’événements qui mettent en évidence, qui exprime ces mutations d’identité, qui se produisent de génération en génération.A partir du 1er homme Adam commence une histoire de l’homme qui est l’histoire de l’engendrement du fils de l’homme.

Et il y a une différence de signification, dans l’identité même, entre Adam et Ben Adam. C’est au fond l’histoire d’une conception d’un être à engendrer et qui est en train d’être engendré dans l’histoire de ceux que nous appelons des hommes, mais qui ne sont que les pères du fils de l’homme.

Le terme de hébreu Ivri (ayin-bet-resh) possède la même racine que le Obar qui signifie l’embryon. Tout se passe comme si l’identité hébraïque est précisément cette identité de l’embryon de l’engendrement du fils de l’homme. »

Source : http://manitou.over-blog.com/article-toledot-1992-39301300.html

puis le temps s’écoule…

… jusqu’à Noé.