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LA CRÉATION.

ET L’HUMANITÉ FÛT…

Genèse – Chapitre II – Verset 7

J’entre à présent au coeur de mon propos en me rendant directement à l’endroit de la Bible où l’Homme est créé par Dieu.

Une toute nouvelle perspective le lecture du texte est prête, elle commence au verset 7.

Chaque lecteur se fait une représentation imagée de ce verset, s’agit-il des mains de Dieu plongeant dans la terre pour y sculpter  l’homme ? La lecture va s’avérer un peu plus complexe.

De cette matière : « poussière du sol » (donc de la Terre) la créature prend forme…

Le résultat est ADAM.

L’élément fondamental ici est porté par le mot « Adam ». Il signifie en effet « humain » et non un « homme » au sens masculin du terme. Cette précision est absolument capitale et il faut la retenir.

« La lecture du texte de la Création en hébreu permet de voir que, lors des premiers chapitres, « adam » est toujours précédé d’un article : le adam (l’homme ou l’humain). Cette expression désigne l’humain primordial et non le prénom du premier homme. Ce n’est qu’au chapitre 5 qu’on parle d’Adam sans article, comme d’une personne distincte. Cette information nous aide à comprendre que le récit de la Genèse n’est pas une biographie d’un personnage historique, mais plutôt un récit qui nous parle des origines de l’humanité. »

Source : http://www.interbible.org/interBible/ecritures/mots/2013/mots_131025.html

L’élément final à retenir pour cette page est très simple : Humanité et Terre sont confondus.

Dans la tradition juive, le midrash propose plusieurs commentaires sur le nom Adam :

  1. ADAM se composerait d’ED (l’Ed, siège de la terre) et DAM (le sang, siège de l’âme) ;

  2. ADAMA serait ADAM MA, l’homme-quoi, l’homme qui pose des questions ;

  3. ADAM viendrait d’ADAMA (la terre) et EDAME (je ressemblerai, Isaïe 14:14). C’est celui qui peut s’élever si haut qu’il devient à la ressemblance de Dieu, et descendre si bas qu’il est plus bas que le végétal, voire le minéral;

  4. Il existe un notarikon d’ADaM, Abraham, David, Messie (Avraham David Mashia’h).

Du mot Ed est dérivé ADeret (la cuirasse), ADon (le dominateur), ADir (le fort). En termes de microsémantique, Ed suggérerait l’énergie vitale. D’Ed vient Adam, bien sûr, mais aussi Adom (rouge), le rouge étant la couleur la plus vive.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Adam

APPLICATION DE L‘ INVARIANCE par ROTATION ET CRÉATION DE L’IMAGE.

Genèse – Chapitre II – Verset 16 et 17

A présent, un regard précis sur les versets 16 et 17 permet de relever le pivot central du discours de Dieu : l’ORDRE et une précision supplémentaire peut y être apportée : cet « ordre » n’a pas d’exception.

L’écho du tutoriel présenté en début de mon propos commence à résonner sérieusement… Tout ceci ne serait-il donc que des mathématiques ? L’autre point à souligner est bien évidemment la forme du discours imagé revendiqué par la Bible elle-même, le verset 17 dit « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » preuve que celui-ci n’a rien à voir avec la botanique, le discours est bien imagé et la Bible le signale dès ce chapitre 2 de la Genèse.

1/ C’est donc ici que s’applique le tutoriel expliquant la conversion du texte en image. Le Texte est un ORDRE.

2/ L’autre façon de dire « ORDRE » est « LOI ». La loi est un ordre que l’on vous donne et qui limite vos actions.

3/ Le tutoriel sur l’Invariance Par Rotation prend ici tout son sens.

Du texte pur, une translation se dirige doucement vers l’image.

4/ La SPHÈRE est là et vaut l’ ORDRE sans exception.

5/ Le texte biblique doit être suivi,  ce chapitre évoque bien la Créature et l’Ordre de Dieu.

6/ L’Ordre est donné à Adam, à l’Humanité.

L’addition ADAM + ORDRE doit donc se faire.

A présent, c’est la forme visuelle qui procure une nouvelle lecture à la Genèse.

7/ Cette SPHÈRE s’enrichit donc du SENS et le tout débouche sur l’Image.

Quelque soit le temps (éternel), Adam n’a pas le droit de manger le fruit. Son « état » ne varie pas au cours du temps, il reste le même, il reste invariant.

8/ Si l’on résume le tout, ces trois petits versets ( le 7.16.17) portent une lecture bien plus complexe qu’il n’y parait car l’image de la planète Terre se dessine derrière l’interprétation que je propose ici. Cependant, la ligne directrice doit être suivie, Dieu parle ici de l’Humain ( qui se confond visuellement avec la planète Terre ) mais la lecture doit immédiatement revenir vers le sens « Humain »…

9 / En effet, la forme de l’homme correspondant à cette sphère renvoie aux origines de l’homme, à l’état de l’ovule fécondé. Le terme « Genèse » prend tout de suite un nouveau poids…

L’enquête continuerait-elle vers la biologie ?

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